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- François II, empereur des Romains, puis à partir du 11 août 1804, François Ier d'Autriche, né le 12 février 1768 à Florence et mort le 2 mars 1835 à Vienne, archiduc d'Autriche (1792 – 1804) puis empereur d'Autriche (1804 – 1835), roi de Hongrie (1792 – 1835), roi de Bohême (1792 – 1835) et roi de Lombardie-Vénétie (1815 – 1835), fut également le dernier souverain du Saint-Empire romain germanique (1792 – 1806), élu empereur des Romains sous le nom de François II. Neveu de Marie-Antoinette, il se trouve engagé dès le commencement de son règne dans la guerre contre la France qui dure pendant vingt-trois ans. Malgré les capacités réelles de son frère, l'archiduc Charles-Louis, l'Autriche est battue partout ; François II est contraint de signer en 1797 le traité de Campo-Formio, qui lui enlève les Pays-Bas autrichiens et la Lombardie, et donne à la France toute la rive gauche du Rhin en absorbant les électorats de Trèves et de Cologne, et en grande partie celui du Palatinat du Rhin. À titre de dédommagement, l'Autriche reçoit la république de Venise. Ayant peu après repris les armes, il est battu à Marengo et Hohenlinden puis perd par le traité de Lunéville (1801) toutes ses possessions sur la rive gauche du Rhin. En 1801, il fait interdire la franc-maçonnerie. Dans une troisième campagne, en 1805, il est battu à Ulm puis à Austerlitz, et signe la paix de Presbourg, qui diminue encore ses possessions. Lors de l'établissement de la Confédération du Rhin le 12 juillet 1806, il doit renoncer au titre d'empereur des Romains. Prévoyant cet échec, il avait pris deux ans plus tôt, en se bornant à ses États héréditaires, le titre d'empereur d'Autriche, sous le nom de François Ier. Il fait construire en 1808 un grand théâtre à Pest, pour apaiser les sentiments nationaux qui naissent en Hongrie. Il tente une quatrième fois le sort des armes en 1809, est encore battu à Eckmühl et à Wagram se voit contraint de demander la paix (traité de Schönbrunn) : pour la cimenter, il marie sa fille Marie-Louise d'Autriche à l'empereur Napoléon Ier. En 1809, il nomme ministre le prince de Metternich. Celui-ci gouverne l'Autriche jusqu'en 1848. Néanmoins, il entre en 1813 dans la coalition contre son gendre et contribue à le détrôner. Les événements de 1814 le remettent en possession de la plus grande partie de ses États. Il fonde sur le modèle de l'École polytechnique en 1815 l' (de), précurseur de l'université technique de Vienne. À sa mort en 1835, son fils Ferdinand Ier lui succède. (fr)
- François II, empereur des Romains, puis à partir du 11 août 1804, François Ier d'Autriche, né le 12 février 1768 à Florence et mort le 2 mars 1835 à Vienne, archiduc d'Autriche (1792 – 1804) puis empereur d'Autriche (1804 – 1835), roi de Hongrie (1792 – 1835), roi de Bohême (1792 – 1835) et roi de Lombardie-Vénétie (1815 – 1835), fut également le dernier souverain du Saint-Empire romain germanique (1792 – 1806), élu empereur des Romains sous le nom de François II. Neveu de Marie-Antoinette, il se trouve engagé dès le commencement de son règne dans la guerre contre la France qui dure pendant vingt-trois ans. Malgré les capacités réelles de son frère, l'archiduc Charles-Louis, l'Autriche est battue partout ; François II est contraint de signer en 1797 le traité de Campo-Formio, qui lui enlève les Pays-Bas autrichiens et la Lombardie, et donne à la France toute la rive gauche du Rhin en absorbant les électorats de Trèves et de Cologne, et en grande partie celui du Palatinat du Rhin. À titre de dédommagement, l'Autriche reçoit la république de Venise. Ayant peu après repris les armes, il est battu à Marengo et Hohenlinden puis perd par le traité de Lunéville (1801) toutes ses possessions sur la rive gauche du Rhin. En 1801, il fait interdire la franc-maçonnerie. Dans une troisième campagne, en 1805, il est battu à Ulm puis à Austerlitz, et signe la paix de Presbourg, qui diminue encore ses possessions. Lors de l'établissement de la Confédération du Rhin le 12 juillet 1806, il doit renoncer au titre d'empereur des Romains. Prévoyant cet échec, il avait pris deux ans plus tôt, en se bornant à ses États héréditaires, le titre d'empereur d'Autriche, sous le nom de François Ier. Il fait construire en 1808 un grand théâtre à Pest, pour apaiser les sentiments nationaux qui naissent en Hongrie. Il tente une quatrième fois le sort des armes en 1809, est encore battu à Eckmühl et à Wagram se voit contraint de demander la paix (traité de Schönbrunn) : pour la cimenter, il marie sa fille Marie-Louise d'Autriche à l'empereur Napoléon Ier. En 1809, il nomme ministre le prince de Metternich. Celui-ci gouverne l'Autriche jusqu'en 1848. Néanmoins, il entre en 1813 dans la coalition contre son gendre et contribue à le détrôner. Les événements de 1814 le remettent en possession de la plus grande partie de ses États. Il fonde sur le modèle de l'École polytechnique en 1815 l' (de), précurseur de l'université technique de Vienne. À sa mort en 1835, son fils Ferdinand Ier lui succède. (fr)
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- François II, empereur des Romains, puis à partir du 11 août 1804, François Ier d'Autriche, né le 12 février 1768 à Florence et mort le 2 mars 1835 à Vienne, archiduc d'Autriche (1792 – 1804) puis empereur d'Autriche (1804 – 1835), roi de Hongrie (1792 – 1835), roi de Bohême (1792 – 1835) et roi de Lombardie-Vénétie (1815 – 1835), fut également le dernier souverain du Saint-Empire romain germanique (1792 – 1806), élu empereur des Romains sous le nom de François II. À sa mort en 1835, son fils Ferdinand Ier lui succède. (fr)
- François II, empereur des Romains, puis à partir du 11 août 1804, François Ier d'Autriche, né le 12 février 1768 à Florence et mort le 2 mars 1835 à Vienne, archiduc d'Autriche (1792 – 1804) puis empereur d'Autriche (1804 – 1835), roi de Hongrie (1792 – 1835), roi de Bohême (1792 – 1835) et roi de Lombardie-Vénétie (1815 – 1835), fut également le dernier souverain du Saint-Empire romain germanique (1792 – 1806), élu empereur des Romains sous le nom de François II. À sa mort en 1835, son fils Ferdinand Ier lui succède. (fr)
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